Dans l’épisode précédent, je vous expliquais les difficultés que je rencontre pour m’organiser à la maison. Oui, oui, je sais je n’ai que deux enfants, dont un pré-ado qui gère pas mal de choses notamment les douches/bains, l’habillage etc (parfois de manière très approximative…).

Les États Généraux de la Maisonnée ont commencé à porter leurs fruits ! Notre première étape vers le niveau 100 de l’organisation familiale (sachant que j’en suis au niveau 22, hum.) a été la confection des menus. Parce que mon envie de faire à manger commençait sérieusement à diminuer. Alors qu’à la base, je suis une sorte de Maïté, sans l’accent du sud et en nettement plus bronzé !

J’ai donc fait les menus du soir (le midi je suis seule avec ma fille, sauf le mercredi) des 3 dernières semaines de janvier et nous avons fait toutes les courses à partir de ce planning. Pour la première fois depuis fort fort longtemps, notre caddy ne ressemblait pas du tout à celui du mois d’avant.

Pour élaborer mes menus, j’ai d’abord listé toutes les recettes que je connaissais en les classant un peu. Les faciles et rapides genre spaghetti bolognaise / les repas +++ genre tartiflette ou pizza maison / le poisson…

Et en fait, je me suis rendue compte que je savais faire plein de trucs. Je suis une sorte d’encyclopédie de la bouffe en clair. image Bon, ok, je sais faire pas mal de recettes que tout le monde sait faire, voilà t’es contente ?

Au départ, j’ai voulu respecter le truc scientifique des nutritionnistes, à savoir : à chaque repas, un peu de féculents, un peu de légumes un peu de protéines. Mais j’ai vite réalisé que c’était pas possible chez nous, enfin pas possible pour moi. Si je fais une poêlée de légumes, je ne vais pas aussi faire des pommes de terre à côté, ou des pâtes. En tout cas, pas tous les soirs.

J’ai donc élaboré une stratégie très complexe à l’aide d’équations du second degré, de graphiques et de courbes. J’y ai passé de longues heures. Hum.

Bon, ok. J’ai sélectionné quelques critères simples qui doivent figurer obligatoirement toutes les semaines :

– Du poisson au moins une fois par semaine (ne pas abuser sous peine de divorce, mon mari étant un redoutable carnivore)

– Un repas +++ le vendredi soir (= un repas convivial et parfois calorique qui nous réunit en famille sans se soucier de l’heure du coucher : burger maison, pizza, fondue, raclette, tartiflette, confit de canard – slurp – fajitas)

– Alterner de manière raisonnable légumes et féculents

– Eviter voire bannir les plats cuisinés (ce que je fais déjà).

– Laisser le libre choix du dessert (quand même !)

 

Notez bien que mon mari et mon fils mangent absolument de tout (sauf petits pois et maïs pour le Haricot), donc élaborer des menus équilibrés que tout le monde aime ne m’a posé de problème.

Et j’y suis arrivée ! Chaque soir vers 18h00, je me mets aux fourneaux quand ma fille me le permet (sinon, je la refourgue à son frère – pour qu’ils passent du temps ensemble bien évidemment). En semaine, mes préparations sont rapides, le vendredi et le week-end je prends mon temps.

A titre d’exemple, cette semaine on mange ça :

– Lundi : Escalopes de dinde (émincées) au curry + riz (j’y mets aussi des poivrons, miam miam)

– Mardi : Papillottes de poisson + « brocolis mix » (brocolis, carottes,chou fleur)

– Mercredi : Quiche + salade

– Jeudi : Gratin de courgettes et viande hachée

– Vendredi : Pizza maison aux anchois

– Samedi : Midi – Côtes de porc + haricots verts / Soir : Poulet + pommes de terre

– Dimanche : Midi – Tomates farcies + riz / Soir : Tarte (tarte ça veut dire « quiche à quelque chose)

 

Pour les desserts, j’avoue que je ne propose pas 10 choix hein, on n’est pas au resto ! Je fais mes yaourts (très très économique, et pas difficile), les compotes sont communes (un peu pour le bébé, un peu pour nous), et j’achète parfois des crèmes dessert (en attendant d’apprendre à les faire). Et souvent… y’a des gâteaux ou tartes maison.

Le planning est derrière la porte de la cuisine, le soir avant de me coucher, je le consulte et je sors du congélateur les ingrédients pour le lendemain, s’ils sont congelés.

Tout le monde est très content de cette nouvelle organisation. Je suis vraiment nouille de ne pas l’avoir mise en place quand je bossais à l’extérieur, ça m’aurait facilité la vie.

Prochaine phase de ma womanizer attitude : organiser ma journée de boulot à la maison et essayer de paramétrer un « Manizer » aka mon mari. C’est pas gagné-gagné.