Mercredi, j’ai choisi mon fils pour m’accompagner à l’essayage de la magic dress. Il était fier, flatté aussi. mais pas sûr de ne pas vouloir garder la surprise pour le jour J. Et finalement, sa curiosité a pris le dessus.

J’ai retrouvé avec plaisir le duo de vendeuses chez qui j’ai trouvé la robe (sur laquelle j’avais flashé sur internet). Une mère et sa fille qui tiennent une petite boutique loin des grands magasins, dans le centre-ville de Montlhéry. Je te donne l’adresse, lectrice unique parce que j’aime cette boutique. Et aussi parce que si tu te maries et que tu veux trouver une robe qui te va bien, sans que ce soit la queue aux essayages, c’est là qu’il faut aller. C’est là que tu sentiras qu’il n’y a que TOI pour Maryline (c’est la fille), qui te tutoiera au bout de deux secondes et te dira clairement que là oui, tu déchires et que là, non, t’as tout faux !
Au rez-de-chaussée, les robes de cocktail et les costumes.
A l’étage, une sorte d’alcôve très cosy où dès l’entrée, on se prend une vague blanche en pleine face.

Elles sont toutes là, les magic dresses, dans leurs housses de plastique blanc… Elles semblent dormir et attendre leur heure. Celle où elles vont faire d’une Madame (Mademoiselle !) Tout le Monde, une princesse, une icône de la fashion attitude ou que sais-je encore…
Moi j’avais choisi de me transformer en Sissi.

En deux temps, trois mouvements, j’étais désapée et j’avais revêtue mon jupon à trois cerceaux ! Oui, trois ! Pour avoir le gonflant de Sissi, il faut bien ça.
Puis vient la jupe, une merveille, et le bustier corseté par dessus. J’ai commandé cette robe en 2008, j’avais peur de ne plus l’aimer. je me suis trompée ! Les vendeuses avaient raison : une robe de mariée ça vous rhabille une femme !

Le moment le plus émouvant a quand même été la grosse grosse émotion de mon fils. Le Grand Haricot, celui qui ne veut plus de bisous devant ses copains, celui que ne veut plus que je l’appelle « Titi ». Il a eu une petite larmichette en voyant sa mère toute d’ivoire vêtue !

Il a pris sa mère en photo dans tous les sens, sans oublier la chaussure de Louis XIV que j’aime d’amour (la chaussure et le Roi Soleil). Celle qui supportera mon gros panard pendant toue la soirée. La forme n’est pas très hype, mais on ne les verra pas. Et puis j’aime bien moi, les trucs pas hype un peu à l’ancienne.

Seul petit bémol, la robe était toute froissée, donc on ne voyait pas tous les jolis effets de plis comme sur cette garce mince et bien maquillée que tu vois ci-dessus.
La prochaine fois, elle sera toute repassée, et moi encore plus mince… enfin si elle est repassée c’est déjà très bien !

Mon bonus, moi, Sissi from Essonne (et une touche de Guadeloupe hein, tu l’auras remarquée !) :

Tout ce qu’il y a de plus midinette en moi ressort quand je porte cette robe ! Et j’assume !

 

P.S : la robe est en pure meringue ivoire. Je ne sais pas si on peut la bouffer après, faut que je demande.

P.S 2 : C’est dans 6 mois, comme c’est looooonnnng… !