Vendredi 29 juillet 2011 5 29 /07 /Juil /2011 08:00

Voilà c’est fini. La procédure suit son cours et à partir du 9 septembre, je serai sans emploi. Pour le moment, je ne gamberge pas trop, de belles vacances en famille approchent ! En septembre non plus, je préparerai activement la rentrée du Haricot en sixième. De septembre à novembre, je serai probablement sous anti-dépresseurs suite à l’entrée au collège de mon grand et en prévision de l’entrée en crèche de ma petite.

Ensuite, plus d’excuses. Il sera grand temps de penser à bosser. Inutile de dire que je ne sais absolument pas ce que je veux faire. A presque 30 ans, il serait temps d’y penser, je sais. Si je fais le point sur toutes mes expériences professionnelles (je bosse depuis mes 18 ans), je ne me suis pas épanouie dans le domaine dans lequel j’ai fait mes études. J’ai fait du droit parce que j’étais bonne élève et que je savais rédiger. A la base, je voulais être infirmière, cherchez l’erreur. Pendant mes études, j’ai été vendeuse chez DPAM et pour être honnête, c’est la seule expérience professionnelle dans laquelle je me suis complètement épanouie. C’était pas super bien payé, mais je connaissais bien le sujet (le Haricot était tout bébé) et très vite on m’a confié le rayon layette. Seulement j’ai écouté ma famille… « Tu es trop intelligente pour être vendeuse enfin ! » « Fais des études, tu es bonne à l’école ». Avec le recul, je sais que je n’aurais pas dû les écouter, je suis presque sure que j’aurais pu faire une carrière épanouissante (avant de quitter mon poste je faisais les ouvertures et fermetures du magasin seule). La puériculture, les fringues de mômes, ça c’est plutôt mon truc. Mais bon, trop tard. Il me faudrait des années pour avoir une paye à peu près correcte (c’est-à-dire, qui paye mon prêt immo et me permette de bouffer autre chose que des pâtes).

Je m’aperçois que je m’apitoie un peu trop sur mon sort non ? Si. Il faut que je vois les choses positivement. Que je réfléchisse à un boulot qui me plaise vraiment. Comme me l’a dit une conseillère de la Direction Départementale du Travail (qui n’a de conseillère que le nom) : « De merveilleuses perspectives s’offrent à vous Madame Nanette ! »

Alors j’ai fureté sur internet, comme d’habitude et j’ai trouvé les merveilleuses perspectives. Des métiers qui me feront vraiment rêver.

– Sexeur de poussin (tu serais très étonné de savoir combien ça paie ce truc-là !)

– Taxidermiste (après une solide formation ! empailler c’est un métier !)

– Veilleuse de centrale nucléaire (mais ça m’obligerait à déménager, flûte !)

– Goûteur d’eau (ça tombe mal, je préfère le vin !)

– Renifleur d’aisselles (si, si ça existe…)