Avant-hier, je suis allée faire un bilan frifrital. Je me fais suivre par ma super sage-femme sophrologue, celle-la même qui m’a suivie quand j’attendais ma Fève.

Je l’adore parce qu’elle est à fond dans le bio et dans les médecines douces. Elle n’est pas du genre à me coller une ordonnance de Spasfon dès que j’ai un pet de travers.

Par contre, elle est du genre à me retourner le cerveau au sujet de mon alimentation. Mais elle reste tolérante… dans une certaine mesure :

– Attends Nanette, je te demande pas d’arrêter le McDo hein. Une fois par an. Maximum !

Comme d’habitude, on a papoté, elle m’a tripotée. Elle ne m’a pas trouvée très en forme. Un manque de tonus. Comprenez de tonus frifrital.

Je crois que je le savais déjà. J’avais comme la sensation que les séances de rééducation n’avaient pas suffi cette fois.

Pourtant l’accouchement a duré moins longtemps. Cherchez l’erreur.

 

Pendant que je me rajustais, je lui ai demandé à quelle sauce j’allais être mangée :

– Bon alors, tu me colles combien de séances ? 5,10 ? Non mais franchement, ça fait 21 mois que j’ai accouché, je pensais en avoir fini !

– Hmmmm… Je pense pas que des séances soient vraiment nécessaires. Je vais te prescrire autre chose.

 

Là j’ai commencé à flipper. Parce que ma sage-femme n’est pas trop médoc, je l’ai déjà dit. Et elle sait que moi non plus, je suis pas très médoc.

– Tu vas me filer un… traitement local ? Un genre de crème ?

– Non, non. Tu connais les boules de geisha ? Ce sera suffisant à mon avis. Il ne faut pas les choisir trop lourdes, elles doivent muscler en douceur. Youhou, tu m’écoutes ?

 

Hein ?

Après elle m’a tout expliqué. Genre que les petites boules font du bien à ton périnée et à ta paroi frifritale qui devient plus tonique, plus forte. Genre tu peux casser un oeuf avec ton frifri après.

Comme j’étais encore assez sceptique (et que je me visualisais dans un sexshop avec ma fille dans son porte-bébé), elle m’a affirmé que dans certains pays d’Europe, on les vendait en pharmacie, sans complexes.

Bien entendu, elles permettent de joindre l’utile à l’agréable. Il parait. Hum.

Bref, j’ai les boules quoi. Enfin je les ai pas encore, je me tâte. Hum (bis).

Pour aller plus loin sur le sujet, ma sage-femme m’a filé le lien de la boutique Perinee Shop (oui oui) qui explique tout tout tout sur comment utiliser les boules sans en avoir (ah ah ah) et se refaire un périnée d’acier. Histoire de ne pas se faire pipi dessus devant le DVD de Florence Foresti.

Bref, je n’ai toujours pas mes boules because je dois m’acheter ma voiture très bientôt (vivement la paie).

Peut-être que je les choisirai assorties à ma carroserie ?