La bienséance, la politesse et la pudeur m’oblige à taire tout ce que j’ai dû faire pour obtenir le « OUI » synonyme de chat-doption. Je préfère censurer ces détails interdits aux moins de 28 ans. Sachez toutefois que je suis fourbue.

Le mariage n’est qu’une suite de négociations, je m’en rends compte.

Mais, il a dit oui mon mari. Enfin plutôt un « ouais, fais comme tu veux ! » ou encore « je m’en fous de toute façon, je ne le toucherai pas, je me laisserai pas attendrir ! »

Nous nous sommes donc mis en quête d’un petit chat, mon fils et moi. Nous l’avons trouvé à 30 minutes de Banlieue-sur-Orge, dans une famille d’accueil, entouré de ses frères et soeurs. La maman a mis bas dans une abbaye et les moines ne sachant que faire de cette meute miaulante, a dû les confier à une association.

C’est donc pas moins de six chatons que nous avons découvert. Notre choix était restreint, il n’en restait que deux à adopter. Entre le noir et le gris, notre coeur a balancé quelques minutes. Si j’avais écouté mon fils, nous aurions pris les deux, mais alors, nous aurions été chassés de chez nous par mon mari furibard !

Dis, tu veux bien nous adopter ?

Et finalement, nous avons choisi la petite boule grise, qui la première, a trottiné vers nous quand nous sommes arrivés dans la pièce. Mâle ou femelle, ce sera la surprise, la dame qui les garde n’a pas réussi à vraiment « voir ». Le véto, ou elle très prochainement, nous en dira plus. Peu importe de toute façon.

Bonne nouvelle, Monsieur Nanou a commencé à se laisser attendrir en voyant les photos et les vidéos des chatons qui jouaient ensemble. Il nous a approuvé dans notre choix de choisir « le p’tit gris ».

Comme notre futur petit pensionnaire commençait tout juste son sevrage lors de notre visite, il devrait nous rejoindre cette semaine si tout va bien. Ca fait donc une quinzaine de jours que l’on patiente.

En attendant, mon fils dévore les bouquins sur les chats et leur éducation et nous avons fait les courses pour qu’il se sente bien chez lui et surtout, pour qu’il ne fasse pas pipi partout (je risque le divorce sur ce coup-là, n’oubliez pas !).

C’est donc accompagnée de mes gosses que je suis allée faire une razzia au Maxi Zoo du coin. C’est qu’il en faut des choses pour accueillir un chat, heureusement, c’est nettement moins cher que les magasins de puériculture.

Nous avons donc choisi et acheté :

une « maison de toilette » (des chiottes pour chat quoi), qui ferment avec une petite porte battante. On les gardera ouvertes au début, ça effraie un peu les chatons,

de la litière agglomérante (merci aux copines de la page facebook pour les infos). L’urine et le reste forment des petites boules qu’il suffit de trier avec une pelle spéciale. Inutile de changer toute la litière à chaque fois, parfait !

un petit arbre à chat pour qu’il fasse ses griffes. La famille d’accueil nous a appris qu’il s’avait déjà s’en servir !

un petit panier pour qu’il dorme (même si on sait qu’il dormira un peu où il veut)

des croquettes pour chaton de bonne qualité

De retour à la maison, nous avons cherché les adresses de bons vétérinaires dans notre coin. A son arrivée, nous le ferons pucer, vacciner et vermifuger.

Grâce à nos lectures, je pense que nous sommes fins prêts à accueillir notre chat. J’ai (re)lu avec plaisir le blog de Vet and the City (que j’adore) et je me suis permise de lui poser quelques questions au sujet de l’alimentation à donner. Très gentiment, « Vet » nous a dédicacé ce billet sur l’adoption d’un chaton, encore merci à elle !

Voilà, encore quelques jours de patience et je reviens ici vous raconter nos premiers pas de propriétaires de chat !

EDIT : On va le chercher vendredi !!